Patrimoine

Informations extraites du site Internet de l’association Informatique de Dourdain

Situé à 1,2 Km du bourg et à 100 m au nord de la route de La Bouèxière, il était muni de tours, de deux ponts-levis protégeant les accès piétons et charretiers, de douves et d’une chapelle.

Ce château datant de la fin du 16 ème siècle, qui a abrité Chateaubriand a été détruit au 20 ème siècle. Il ne subsiste que le logis-porte, pouvant servir de logis et traversé par un passage couvert donnant accès à la cour de la demeure.
Sa fonction est pratique, mais son élévation est aussi le symbole de l’étage noble dominant le commun.
Ce logis-porte est une construction modeste formé par une chambre sur passage dominée par un toit en pavillon.
Le Plessix-Pillet est l’une des plus heureuses réalisations de cette époque. La façade est ornée d’une niche encadrée de deux pilastres (Saillie rectangulaire engagée dans le mur et comportant le même ordre que la colonne) ioniques. Les éléments comme la gerbière avec ses deux chérubins (tête ou buste d’enfant porté par deux ailes) sont rares pour ce type d’édifice.

Le manoir de la Barbotaye (La Barbotais)

Cette ancien manoir, situé en direction du Val d’Izé, à 1,4 km du bourg et à 800 m au sud de la route, appartenait aux Botherel seigneurs d’Apigné en 1513 et à ceux de la Belinaye en 1789.

Le manoir de la Basse-Teillais

A 1,8 km du bourg sur le côté ouest de la route rejoignant le Haut de la Lande. Teillais signifie un lieu planté de tilleuls.

Le manoir de la Fauvelais

Situé à 1,7 km du bourg et à 800 m à l’est de la route de Saint-Aubin du Cormier, a appartenu aux Vallée entre 1580 et 1649.
Il date du 16 ème siècle. Deux édifices présentant les mêmes caractéristiques sont distants d’à peine 100 mètres. Ils sont massives à plan pratiquement quadrangulaire et aux portes en plein cintre, les fenêtres possèdent des encadrements en granit travaillé. A l’intérieur on y trouve de grandes cheminées à colonnes et des placards muraux en ardoise.

Le manoir de Launay

Situé à 500 m du bourg et à 100 au sud de la route de La Bouéxière, il appartenait en 1513 aux Ivette, seigneurs du Boishamon, en 1639 aux Bouan, seigneurs du Plessix-Pillet. Il reste à cette famille jusqu’en 1789.

Le manoir de La Normandais

Situé à 2,7 km du bourg et à 600 m à l’est de la route rejoignant le Haut de la Lande, il relevait de la seigneurie du Bordage en Ercé-près-Liffré et appartenait aux Le Roux, puis vers 1400, suite à un mariage, il est devenu la propriété des Raguenel, seigneurs de Montigné qui l’ont eu jusqu’en 1513 quand il est passé aux mains des Botherel, seigneurs d’Apigné. Ensuite il a appartenu successivement en 1554 aux d’Anville, aux de La Porte de 1637 à 1680, puis aux La Belinaye de 1709 à 1789.

Le manoir du Plessix-Dourdain (Le Haut-Plessis)

A 100 m au nord-ouest du château du Plessix-Pillet, il était en 1513 aux Louvel, seigneurs de Costardière, aux Malenoë en 1567 et fut vendu vers la fin du 16 ème siècle aux Bouan, seigneurs du Plessix-Pillet jusqu’en 1789.

Il semble avoir été à l’origine de la terre seigneuriale de la paroisse.

Ce manoir datant du 15 ème et 16 ème siècle a été incendié en 1916.

De l’ancienne bâtisse, il ne reste plus qu’une porte en arcs brisés qui comporte deux petits blasons.

Le manoir de la Salingondais (La Saligaudais)

Situé à 1,9 km du bourg et à 900 au sud de la route de La Bouéxière, il appartenait aux Racine, seigneurs de Galisson en 1513, à Marguerite le Métayer, veuve de René de Poix, seigneur du Bertry en 1681 et aux seigneurs du Bertry en La Bouéxière jusqu’en 1789.

L’église de Dourdain dédié à Saint Pierre, à été reconstruite au 15 ème et 16 ème siècle. Elle se composait au 18 ème siècle d’une seule nef avec chevet (extrémité d’une nef d’église, derrière l’autel) droit, accosté de trois chapelles :

  • Au nord, la chapelle de Notre Dame de la Recouvrance, dite chapelle du Plessix-Pillet.
  • Au sud, la chapelle de Saint Paul, dite de chapelle de la Normandais.
  • Également au sud, au bas de la nef, la chapelle de Saint Nicolas, ou des Paroissiens, ainsi nommée parce que le général (le petit peuple) s’y réunissait.

Le choeur fut relevé dés 1710 et le clocher, primitivement au centre de l’église, fut transféré au bas de la nef. En 1836, sous la direction du recteur Jeusset, on a rasé les chapelles et bâti à la place deux sortes de collatéraux (bas-côtés d’une église) à la nef, soutenus par des colonnes grecques.

La porte principale, à l’ouest, jadis précédée d’un porche, entourée de deux pilastres (saillies rectangulaires dans le mur en comportant le même ordre que la colonne) sommés de pinacles (couronnement d’un contrefort) élevés et ornés d’une accolade (arcs décoratifs constitués de deux courbes symétriques, alternativement convexe et concave, et dont la rencontre forme un angle aigu) de choux frisés est un beau spécimen de style gothique fleuri. Celle du nord est dans le même genre : l’une et l’autre conservent encore leurs anciens vantaux en bois sculpté dans le style de la renaissance et ornée des armoiries de Montbourcher : d’or à trois channes de gueules. Les mêmes armes apparaissent aussi à l’intérieur sur les tirants de la charpente.

L’intérieur abrite un maître-autel et des stalles néo-gothiques en bois réalisées par Gelly de Rennes et datées de 1882. Sur l’ancien autel de la chapelle du Plessix-Pillet , datés de 1750, on trouve les écussons des seigneurs Charles de la Celle et Marie Le Clerc de Kergolhair : de sable au croissant d’ao accompagné de trois quintefeuilles (ornements d’architecture à cinq lobes) de même , pour les La Celle, et fretté d’azur , pour les Le Clerc.

Sur l’un des piliers sud de la nef, un petit groupe en bois peint du 16 ème siècle, récemment restauré, représente la vierge et l’enfant recevant les offrandes des rois mages.

L’église qui a subi de nombreuses transformations, comprend un ensemble de 11 verrières réalisées entre 1882 et 1884 par les ateliers Lecomte et Collin de Rennes sous le rectorat de M. Baudais.

La sacristie en grés et granit (16 ème – 19 ème siécle), construite légèrement en contre bas du chevet de l’église, située sur un promontoire rocheux, a peut être été remaniée en 1710, lorsque le choeur a été transformé, et en 1830. Ce bâtiment à étage, élévation relativement rare pour une église rurale, présente des éléments contemporains de la construction de l’église au 16 ème siècle.

Le chandelier Pascal en bois polychrome datant de 1551 est orné de deux écussons dont l’un porte cette date et l’autre les armes des Montbourcher. Ce chandelier, comme le mobilier du 16 ème est relativement rare dans les églises.

Une bannière de processions en soie et broderies d’or et d’argent, datant du début du 20 ème siècle servait lors des communions solennelles. Elle représente sur l’avers l’Immaculée Conception et sur le revers Sainte-Anne et la Vierge. La mère de la vierge, patronne des bretons, est mise en valeur sur un fond d’hermines, motifs peu fréquents sur les bannières des paroisses du bassin de Rennes, encore peu pénétrés par le régionalisme qui agitait les milieux intellectuels bretons à la fin du 19 ème siècle.

Le 12 mai 1743, le général (ensemble des paroissiens) de Dourdain approuva la construction que projetait le curé, M. Fontaine, d’une chapelle au pâtis de la Giolais, pour servir de station aux processions ; il renonça aux obligations de cette chapelle, parce que le général s’engagea à l’entretenir aux frais de la fabrique (biens, revenus d’une église).
L’ordinaire (autorité ecclésiastique diocésaine) approuva de son côté ce projet d’édifice le 18 mai. Au mois d’octobre suivant, la chapelle était bâtie, et M. Fontaine vient la bénir le 29 octobre. Elle fût nommée Notre-Dame de Toutes-Aides.

Cette chapelle existe encore, mais elle est dédiée à présent à Notre-Dame des Sept-Douleurs et est très vénérée par les paroissiens, qui continuent à l’entretenir.

Cette chapelle est une petite construction à chevet plat surmontée d’un clocheton. Elle a été restaurée au 19 ème siècle, notamment les ouvertures avec leurs encadrements de briques. Devant elle se dresse une haute croix octogonale en granit posée sur un emmarchement.

Ecole

A la fin du 19 ème siècle, on entreprend de nombreuses constructions de bâtiments publics, notamment scolaires. Il s’agit d’affirmer la supériorité de l’Etat et de la République sur des pouvoirs concurrents comme l’Eglise. Ce type de construction y contribue.

La tradition rapporte que l’horloge anciennement située sur le fronton de l’école est le paiement d’une amende infligée à un commerçant de la commune, qui utilisait un matériel de pesée non-conforme.

Le mouvement de cette horloge a été déplacé à la mairie en raison de son poids menaçant une partie de la stabilité de l’édifice.
La cloche utilisée comme carillon dans l’horloge de l’école publique, elle aussi déplacée à la mairie, provenait de l’église paroissiale. Elle porte les noms de ses parrains et marraines, seigneurs de Dourdain.

Maisons

On peut voir à la Chaperonnais une maison possédant un linteau sculpté d’un calice surmonté d’une pierre gravée « 1700 ». Cette maison devait probablement servir de demeure à un prêtre ; il ne s’agit sûrement pas de la maison d’un recteur de la paroisse vu l’éloignement du village par rapport au bourg, en plus ce village ne possède pas de chapelle.

Plusieurs maisons construites aux 18 ème et 19 ème siècle possèdent un escalier extérieur et une cave à demi-enterrée constitue le bas de ces édifices (exemple à la Morinais). Ce modèle architectural est original dans une région qui préfère de loin l’utilisation d’un plan de plain-pied.

Des maisons du bourg datant de la fin du 19 ème siècle sont construites sur le même modèle, avec un étage et des ouvertures encadrées d’un appareillage de briques (rue des écoles par exemple). La commune a dû connaître une transformation rapide à la suite des contraintes d’alignement. Cette standardisation est rare pour les constructions de cette époque.

La présence de nombreux fours à pain dans les villages explique en partie l’existence d’un habitat rural dispersé et éloigné du bourg. La plupart d’entre eux datent probablement de la fin du 18 ème siècle, quand les droits seigneuriaux faisaient obligation de cuire dans le four banal du seigneur.
Le four présent au Moulin-Ory a une porte en arc brisé, style architectural incongru pour ce type de réalisation, il s’agit peut-être d’un élément de remploi.

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